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SEX DRUGS & REBETIKO @ Instants Chavirés le 29 avril
ACTUALISATION : LAHCEN AKIL N'A PAS OBTENU DE VISA POUR VENIR JOUER EN FRANCE. C'EST SUPER RAGEANT. LE CONCERT EST TOUT DE MÊME MAINTENU ET SEX DRUGS & REBETIKO JOUERONT DEUX SETS DISTINCTS, ON PEUT S'ATTENDRE A UN SUPER TRUC
MERCREDI 29 AVRIL – LAHCEN AKIL + SEX DRUGS & REBETIKO @ INSTANTS CHAVIRES
20h – 5 euros
Mon Cul présente :
LAHCEN AKIL – Tamlalte, Maroc
Lahcen, est né en 1969, au village de Tamlalte, dans le haut-atlas marocain. Bercé par la musique acoustique et les chants traditionnels, il débute la musique très jeune. Auteur-compositeur, il interprète ses chansons qui parlent de la beauté de sa région, en berbère local, le tamazirte et les traduit lui-même en français ou en arabe. Il interprète ses chansons sur un lothar qu’il a fabriqué lui même, avec un manche en bois, une caisse de résonance en palmier et une peau de chèvre tendue. Il est régulièrement accompagné de son frère aux percussions.
http://lahcenakil.blogspot.fr/
SEX DRUGS & REBETIKO – Toulouse, France
Depuis six ans, Sex drugs & rebetiko propose une interprétation libre de chansons populaires chantées en grec. Les musiciens du groupe ont, grâce à cette musique, pu donner une forme socialement et culturellement acceptable à leur goût immodéré pour les musiques tristes et lentes. Indigeste pour les spécialistes, fastidieux pour les novices, paralysant pour les danseurs, il faut souvent beaucoup de courage au public pour venir à bout de leurs interminables concerts. Pour garder intacte la tiédeur de ces moments, le groupe répète peu, et se présente souvent avec une formation inédite. Le groupe et le public partagent ainsi ensemble la surprise d’un étonnant moment d’étrange convivialité.
Le rebetiko a une histoire. Celle des musiciens du Pirée et des faubourgs d’Athènes, mais aussi celle des réfugiés d’Asie mineure, d’Istanbul/Constantinople et d’Izmir/Smyrne, intellectuelles et cosmopolites, qui après les transferts de populations décidés par les grandes puissances européennes entre la Grèce et la Turquie, en 1923, sont venus grossir les rangs de ceux qui nulle part ne sont chez eux. C’est aussi l’histoire compliquée d’une musique subversive, censurée, persécutée qui est devenue de gré ou de force le cœur de l’âme grecque. Le rebetiko a une mythologie. Celle des bas-fonds, celle des fumeries de haschisch, celle d’hommes et de femmes durs et de leur façon de vivre, celle des prisons et des instruments que l’on y construisait avec des bouts de ficelle. De ces chansons populaires émergent la figure mythique du mangkas, affublé de son couteau, de son komboloï et de son bouzouki, et une danse, le zeïbekiko, qui doit autant au pas du guerrier ottoman, qu’à la danse giratoire du derviche et à l’ivresse des drogues. Les membres du groupe se sont identifiés aux histoires traversées par ces chansons et les interprètent avec leurs propres armes ; et souhaitent partager ce répertoire – peu connu en dehors des cercles grecs – avec ceux qui se retrouvent pour des raisons diverses dans sa réalité, ou dans son mythe. Après s’être centrés sur le répertoire enregistré entre 1922 et 1936, qui voit d’abord la prééminence des instrumentations turques (santouri, oud, kanun, violon), puis l’émergence du style piréote (bouzouki, baglamas, guitare), Sex drugs & rebetiko se tourne également depuis quelque temps vers d’autres répertoires populaires hellénophones (mer Noire, Épire, Crète…).
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